Parlons-en avant que le vent de panique ne frappe encore!
L’été dernier, un peu partout au Canada, tous les médias parlaient de la berce du Caucase. Devrions-nous paniquer? Qu’en est-il de cette fameuse plante?
Avant tout, il faut savoir qu’il existe 2 berces au Canada: la berce laineuse ou grande berce (indigène) Heracleum maximum et la berce du Caucase Heracleum mantegazzianum, une espèce considérée comme exotique et envahissante. Il faut donc apprendre à bien identifier la plante qu’on a devant soi.
Qu’en est-il des dangers? La berce du Caucase peut causer des problèmes tant au niveau environnemental qu’au niveau de la santé , car elle est envahissante et nuit à la croissance des plantes indigènes ce qui peut entraîner une perte de biodiversité.
Le danger pour la santé se trouve dans la sève de la plante qui, tout comme le panais sauvage, contient des toxines qui, une fois activées par les rayons du soleil, provoquent des irritations de la peau qui ressemblent à des brûlures et qui peuvent parfois être sévères. Toutes les parties de la plante peuvent être irritantes si elle est blessée et que la sève s’écoule.
Quoi faire si la sève entre en contact avec la peau? Il faut tout d’abord se protéger du soleil puis éviter de l’étendre sur la peau. Du papier absorbant peut être utilisé pour imbiber la sève et assécher la peau. Éviter de frotter, puis laver au savon et rincer abondamment à l’eau froide. Il faut ensuite éviter l’exposition à la lumière pendant 48 heures, en couvrant l’endroit touché, et l’exposition au soleil pendant une semaine ou plus.
S.V.P. consultez le tableau ci-inclus pour distinguer la berce du Caucase et la berce laineuse, une jolie géante tout à fait inoffensive. On aura certainement l’occasion de se reparler le la berce du Caucase cet été.
Faites-moi savoir si vous rencontrez cette géante sur votre chemin!
C’est intéressant