Enfin, le printemps pointe ses rayons et c’est le temps de commencer à jardiner. Ceux qui n’ont pas d’éclairage artificiel, mais qui ont suffisamment de lumière naturelle (orientation sud – sud-ouest), le mois de mars est un bon moment pour effectuer les premiers semis de tomates et de poivrons. Ayant peu d’espace pour faire mon propre mélange de terreau, j’utilise un mélange de type “Pro-Mix”. Une fois les semis assez matures pour être transplantés, j’utilise ce même mélange, mais j’y ajoute un inoculant pour que les racines soient mycorhizées . Comme cela, les mycorhizes assureront une meilleure utilisation de l’eau et des éléments nutritifs pas les plantules. J’aime bien faire plus d’une vingtaine de variétés de tomates.
La plupart sont issues de cultures biologiques et sont ce que l’on appelle des anciennes variétés ou variétés héritage cultivées depuis des décennies, voire des siècles qui proviennent d’aussi loin que l’Ukraine et la Russie. Elles sont toutes à pollinisation ouverte (non hybride), sauf pour 1 ou 2 variétés hybrides.
Semis tomates biologiques
Aussi, je ne fais pousser que des tomates de type indéterminé (ou presque). Les plants produisent des fruits plus lentement, mais la production dure jusqu’aux premiers gels. À l’opposé, les tomates du type déterminé produisent habituellement plus rapidement que les autres types de tomates, mais elles arrêtent leur production avant la fin de la saison de culture et meurent. De plus petite taille, les plants de tomates de type déterminé ne nécessitent, en général, pas de tuteurs.
Je cherche aussi à toujours faire pousser des variétés québécoises qui sont bien adaptées à notre climat. La Dufresne en est un bon exemple. Une tomate rouge rosée qui a un goût légèrement sucré. Une excellente tomate à déguster fraîchement cueillie ou dans une salade de tomates et fromage Boconccini! Un vrai délice.
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