Les substances chimiques perturbatrices du système endocrinien seraient “un facteur explicatif complémentaire” à une alimentation trop riche et à une sédentarité accrue de l’épidémie d’obésité et de diabète, démontre le RES dans un rapport.
Le rapport intitulé ECOD, publié mercredi 14 mars par le Réseau environnement santé (RES), dresse un panorama des données scientifiques disponibles qui mettent en évidence l’action diabétogène et obésogène sur le métabolisme glucido-lipidique des polluants organiques de type perturbateur endocrinien (PE). “Le tissu adipeux ne peut plus être considéré comme un simple lieu de stockage de réserve calorique, mais doit être également considéré comme un organe sous contrôle hormonal. A ce titre, il est donc susceptible d’être aussi la cible des perturbateurs endocriniens“, explique Gilles Nalbone, directeur de recherche émérite à l’Inserm et membre du RES.
Les PE, un facteur explicatif complémentaire
Parmi les perturbateurs endocriniens pointés dans le rapport figurent les substances organochlorées de 1ère génération qui sont des Polluants Organiques Persistants (POP) “du fait de leur grande stabilité et leur affinité pour les tissus adipeux”. La plupart ont été développées dans des usages de type pesticides, comme le DDT, ou d’agents ignifugeants comme les PCB. Lire la suite sur le site français Actu-Environnement.
Avez-vous troqué votre bouteille d’eau de plastique pour une bouteille sans BPA? Le bisphénol A sert à la fabrication de certains types de plastique (polycarbonate, etc.). Il est soupçonné d’être en partie responsable des problèmes de santé suivants:
- cancer du sein et de la prostate
- puberté précoce chez les fillettes
- déficit de l’attention et hyperactivité
- obésité
Le bisphénol A (bpa) est connu pour causer un dérèglement hormonal associé à diverses conséquences nocives pour la santé.
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