En Amérique, nous sommes – du moins une majorité l’est – obsédés par la pelouse. C’est dans le cadre d’une émission de radio portant sur l’histoire du gazon que j’ai eu le plaisir d’être interviewée par Jean-François Nadeau, historien et directeur des pages culturelles du journal Le Devoir.
Pourquoi parler du gazon? Parce qu’on a encore un bon bout de chemin à faire en tant que société pour lâcher prise de nos attentes irréalistes concernant la pelouse. La majeure partie des gens que je rencontre lors de consultations ou de conférences expriment leur dégoût (eh oui) pour les mauvaises herbes – c’est-à-dire les plantes adventices ou sauvages qui s’établissent dans les pelouses (dont le sol est de médiocre qualité).
On veut une pelouse parfaite, peu importe les coûts sociaux (maladies, intoxications) et environnementaux (qualité de l’eau, mortalité des abeilles, des oiseaux, etc.). Peu importe si l’on utilise de l’eau traitée à grands coûts pour arroser la pelouse! À vrai dire, ne sommes-nous tout simplement pas conséquents avec nos attentes de payer le moins cher possible, peu importe les conséquences de ces choix! Que ce soit pour nos achats ou notre gazon, nous sommes une société Walmartisée!
L’émission sera diffusée sur les ondes de Radio-Canada cet été. Aussitôt connues, je vous tiens au courant des dates de diffusion.
Dites-moi, êtes-vous plutôt Écopelouse ou encore pelouse parfaite? Si vous êtes de ceux qui ont opté pour l’écopelouse, le faites-vous par choix? Lesquels?
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